L’espoir de demain

J’ai une grande fille de six ans qui veut devenir vétérinaire pour les « animaux d’Afrique » ou pour les « animaux qui vivent dans l’océan ». Elle aime les animaux, elle veut en prendre soin. Elle me fait penser à moi quand j’avais son âge.  

Ma fille étant déjà inquiète pour l’avenir de notre planète, j’ai toujours fait attention de ne pas la surexposer à des informations qui pourraient lui générer de l’anxiété. Elle a entendu parler du problème du plastique dans les océans à l’école, du problème du réchauffement climatique dans un film et du problème de la pêche illégale des dauphins dans un épisode de Barbie (il semblerait). Je ne l’ai jamais exposé à des sujets lourds. Je ne lui ai jamais fait de « brain wash ». J’ai juste toujours répondu le plus objectivement à ses questions au meilleur de mes connaissances, en prenant soin de présenter les divers angles sur un sujet en particulier.  

Il y a quelques jours, elle m’a demandé pourquoi des humains tuaient des baleines, des dauphins ou même des requins. Je lui ai répondu qu’il pouvait y avoir plusieurs raisons pour lesquels des gens faisaient ce genre de chose, mais qu’au final, c’était parce que nous ne prenions pas soin de la terre. Parce que nous ne faisons pas les choses correctement. Elle m’a demandé pourquoi la Reine ne les empêchait pas de faire ça? Je lui ai répondu que c’était un peu plus compliqué que ça… 

Elle m’a demandé s’il y aura encore des lions, des éléphants et des girafes en Afrique lorsqu’elle aura mon âge. Je lui ai répondu qu’il y en aura encore, sûrement. Dans ses mots, elle m’a demandé ce qui se passait lorsque le dernier individu d’une espèce meurt. Elle devait faire allusion à un article du National Geographic dont je lui avais déjà parlé. J’adore les National Geographic. L’article était à propos d’un rhinocéros blanc, dernier mâle de son espèce, qui venait de s’éteindre. Je lui ai dit que c’était vraiment quelque chose de triste, que maintenant ces animaux n’existeront que dans les livres. Elle m’a répondu « comme les dinosaures » sur un ton triste. Pour la consoler, je lui ai aussi dit qu’il y avait une solution pour essayer que cela ne se reproduise pas trop souvent. Je lui ai dit que c’était à nous, les parents, d’élever nos enfants dans un monde où nous sommes conscientisés par le poids de nos décisions, pour que nos enfants puissent sauver le monde, une décision à la fois.

Nous avons le pouvoir d’améliorer les choses. Peut-être pas aujourd’hui, tout de suite et maintenant, mais certainement demain. Prenons des décisions éclairées et judicieuses en matière de consommation et de mode vie pour essayer de corriger nos erreurs du passé. Donnons l’exemple à nos enfants afin que ceux-ci puissent également faire les bons choix dans le futur. Il importe de recommencer à donner de l’importance à la vie et à agir de façon responsable afin de changer les choses. Nous sommes tous interconnectés, nous sommes tous fragiles. Chaque vie est importante. Ainsi, peut-être, je dis bien peut-être, aurons-nous une chance de sauver ce qu’il reste de notre planète. 

Pour ceux qui voudraient se conscientiser un peu plus sur le sujet, je vous invite fortement à écouter le documentaire The Sea Conspiracy ou la série Down to Earth sur Netflix. Ce petit vidéo résumera également bien la situation en quelques minutes : Quest 30 – The nature of your journey | TED-Ed.

Ce n’est pas tout, mais ce sera un bon début. Bonne écoute. 

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