
La vie. Quel beau cadeau, quel étrange songe.
Notre existence se résume à une succession d’événements, de choix, d’émotions. Parfois on prend de bonnes décisions, parfois on en prend des moins bonnes. Parfois on trace notre propre chemin, d’autres fois on suit le courant.
Lorsqu’on est petit on s’imagine qu’on connaît tout. On regarde en arrière et on a l’impression qu’on va se rappeler toute notre vie de chacun des instants qui passent. Lorsqu’on grandit, on comprend qu’on est encore ignorant, qu’on n’aura jamais assez d’une vie pour tout connaître.
Lorsqu’on commence à être assez vieux pour être nostalgique, on s’arrête à l’occasion pour penser au passé et on réalise que plusieurs détails ont commencé à s’effacer de notre mémoire un peu usée. On aimerait tous les garder, ces moments et ces souvenirs qui ont façonnés les personnes que nous sommes devenues, mais il faut faire de la place pour les nouvelles histoires, pour les nouvelles aventures. Les souvenirs sont des cadeaux précieux.
Ce n’est plus possible de tout conserver, il faut en laisser aller. Il faut essayer de garder le meilleur, mais parfois même l’ordinaire mériterait de ne pas être oublié. C’est la combinaison de tous ces éléments et de tous ces événements qui nous façonnent et qui fait de nous qui nous sommes.
J’aime m’arrêter pour fouiller dans mes vieilles photos, mes anciens courriels, mes boîtes de souvenirs. Ces artéfacts de mon passé me permettent, l’espace d’un instant, de redécouvrir la personne que j’ai déjà été, à une autre époque, dans un autre contexte. Parfois il m’est difficile de me retrouver, de constater la distance qui me sépare de cet ancien moi. Ça fait du bien, et ça fait mal en même temps. C’est un art que de retourner dans le passé.
À 35 ans, je suis encore toute jeune, tout en étant si vieille pour la petite fille que j’ai déjà été. J’ai l’impression d’avoir vécu tellement de choses, alors qu’en réalité il m’en reste encore beaucoup plus à vivre. En espérant qu’il me reste encore autant de beau en avant que ce qu’il y avait en arrière.
« une vie sans examen ne vaut pas la peine d’être vécue » Socrate
Belle Réflexion!.. Val tu es chanceuse, tu as les deux côtés de la médaille en toi… dans ta tête la sagesse de 53 ans et plus et dans ton corps la jeunesse de 35 Ans ! .. Chanceuse !