Cinq ans et des poussières

Je sais, j’ai perdu mon assiduité. Mes textes sont lents, sont lourds, sont absents. Je suis en retard. Je suis en avance. J’oublie trop souvent d’écrire, ou je manque de temps. La poussière a commencé à s’accumuler sur les touches de mon clavier…

Ça fait cinq ans. Cinq ans et des poussières que je suis maman. Cinq ans et des poussières qui ont passés depuis que j’ai mis au monde ma première petite merveille. Cinq merveilleuses, mais tout de même rocambolesques, années à me dévouer corps et âme pour mes trois petits anges, à essayer de toujours leur donner mon 110%.

Ma grande fille, ma merveilleuse Anna, vient à peine de souffler ses cinq bougies que son monde est sur le point de changer. Elle commencera officiellement l’école dans quelques heures. Seulement un dernier dodo avant qu’une grande aventure ne commence . J’aurais aimé pouvoir arrêter le temps et la garder avec moi pour toujours.

Elle a hâte, tellement hâte.

C’est beau à voir. Elle est prête à conquérir le monde, à apprendre la vie. Je suis si fière, et j’ai si peur. Qu’est-ce que le monde d’aujourd’hui réserve à une petite fille âgée d’à peine cinq ans et des poussières? Je souhaite que ce soit à sa hauteur. Je dois être positive. Elle est magique, elle saura mettre de l’extraordinaire dans l’ordinaire. Elle est parfaite, elle est solide, le monde devra s’ajuster.

Un commentaire sur “Cinq ans et des poussières

  1. Bonjour Valérie,
    Il est bien normal de trembler pour ses enfants, c’est même bon signe cela veut dire que vous êtes une maman qui a conscience de sa responsabilité.
    Pour autant il faut savoir les laisser prendre leur envol tout en veillant, les accompagner sans leur couper les ailes. Il est vrai que nos petites têtes blondes entrent dans un monde difficile, faisons leur confiance 🙂
    Je vous laisse avec plaisir ce très beau texte qui m’a permise de cheminer positivement pour le bien-être de mes enfants :
    Et une femme qui portait un enfant dans les bras dit,
    Parlez-nous des Enfants.
    Et il dit : Vos enfants ne sont pas vos enfants.
    Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même,
    Ils viennent à travers vous mais non de vous.
    Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.
    Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,
    Car ils ont leurs propres pensées.
    Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,
    Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter,
    pas même dans vos rêves.
    Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux,
    mais ne tentez pas de les faire comme vous.
    Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde avec hier.

    Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.
    L’Archer voit le but sur le chemin de l’infini, et Il vous tend de Sa puissance
    pour que Ses flèches puissent voler vite et loin.
    Que votre tension par la main de l’Archer soit pour la joie;
    Car de même qu’Il aime la flèche qui vole, Il aime l’arc qui est stable.
    (Extrait du recueil Le Prophète de Khalili Gibran)

    A bientôt avec plaisir 🙂

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