J’avais ce besoin physique de partir à l’aventure, telle une fleur qui a besoin de se tourner vers le soleil pour fleurir. J’avais besoin de sortir de ma zone de confort, de dépasser mes limites. Je devais le faire, ne serait-ce que pour avoir l’impression que je n’étais pas prisonnière de ma routine, prisonnière du temps.
C’est en flânant dans les vieilles rues en pavé de Ljubljana en Slovénie que j’ai vraiment décroché de ma réalité.
La capitale de la Slovénie dégage cette vibe agréable qui vous fait sentir à votre place tout en vous dépaysant. Ce fût un coup de cœur au premier instant. Mes deux filles, âgées à peine de quelques années, sont elles aussi tombées sous le charme.
En déambulant à travers les touristes et les locaux dans les rues du vieux quartier, j’avais l’impression, une fois de plus, que le monde nous appartenait. J’ai recommencé à avoir des idées de grandeur, à me sentir légère malgré le poids des responsabilités qui sont maintenant les miennes.
Avec son magnifique château qui domine la colline de la ville, je trouvais que la ville avait vraiment son charme. Nous avons flâner le long de la rivière Ljubljanica, question d’aller y admirer ses ponts pittoresques. Nous y avons découvert des centaines de terrasses, de restaurants, avec des tables et des menus tous plus appétissants et abordables les uns que les autres. Sur la rivière, des bateaux y circulaient. Pour seulement quelques euros, nous nous sommes permis de faire une visite de la ville sur l’eau tout en admirant le soleil qui descendait se coucher derrière les vieux bâtiments.
Le lendemain matin, nous sommes arrivés de bonne heure au centre-ville. Nous nous sommes arrêtés au marché public pour y acheter quelques fruits, ici et là. Finalement, nous nous sommes éternisés. Une autre rai
son d’aimer la Slovénie : beaucoup d’aliments sont bios. Nous avons acheté plein de sortes de fruits, des légumes, des croissants, tout en mangeant nos achats au fur et à mesure que nous avancions au travers des allées. Les enfants raffolaient des pêches qui étaient si sucrées et juteuses qu’elles semblaient être irréelles. Je n’avais jamais mangé d’aussi bons fruits avant ceux-ci. Mes filles ont fini par avoir du jus de fruit partout sur leur linge, on en a rit. C’était beau, c’était bon, c’était simple.
Nous nous sommes finalement diriger vers le château, perché au haut de sa falaise. L’endroit a été rénové avec goût, le château a du cachet. Je serais fière de mon château si c’était ma ville. Je serais fière de ma ville, point, si j’habitais à Ljubljana.
Après notre visite, nous sommes retourné à notre appartement pour y faire une sieste. Nous sommes retourner le soir même en ville pour un dernier souper avant de dire adieu à cette magnifique ville qui m’aura permis de rêver, l’espace d’un instant au moins.