Qu’est-ce qu’on fait lorsque le ciel nous tombe sur la tête? On se laisse couler, en se disant que le fond ne devrait pas être trop loin de toute façon. Le fond n’arrive pas et il n’y a aucune autre solution que de se mettre à se débattre pour s’en sortir. Le pire dans tout ça n’est pas de remonter mais de se dire que chaque nouvelle vague qui va nous frapper une fois rendu à la surface nous demandera un effort qu’on pense impossible à réaliser car on a déjà tout donné. Il faudra malgré tout réussir à garder la tête hors de l’eau, à se vider les poumons de ce liquide qui brûlera chacune de nos alvéoles. L’air qui devrait être si bonne goûtera pourtant l’amertume et la douleur.
La tempête fera rage autour de nous. Le désir de redescendre sera fort mais il faudra se battre car personne d’autre ne le fera pour nous. L’espoir sera notre force. Le soleil reviendra, comme les printemps reviennent, mais le chemin pour le retrouver ne sera pas celui envisagé au premier abord. Une question reviendra sans cesse mais aucune réponse ne réussira à combler le vide. À trop y penser on s’y brûlera.
Ma théorie, aussi naïve était-elle, voulant qu’il n’arrive que de bonnes choses aux bonnes personnes nous a montré sa faille.
La vie est injuste et toutes les larmes du monde n’y changeront rien, un point c’est tout.
À tous ceux qui se battent à tous les jours contre une fatalité, ne céder pas aujourd’hui. Demain pourra toujours apporter mieux… du moins je l’espère.
Une vie moins ordinaire 