Amour de jeunesse

Quel plaisir, quel bonheur que de retomber sous le charme d’un amour de jeunesse. J’ai eu le plaisir de vivre ce bonheur, vendredi dernier, à Montréal. Sous les feux des projecteurs de toutes les couleurs, accompagnés d’un orchestre de cordes, Death Cab for Cutie aura donné une prestation unique dans un décor ecclésiastique que leurs fans, dont moi-même, se souviendront longtemps. L’ambiance était parfaite dans ce lieu de culte dont tous les sièges, sans la moindre exception, avaient trouvé preneur. Pour ma part, j’ai repris mon histoire d’amour avec ce groupe de musique qui aura certainement marqué et influencé mon adolescence rocambolesque.

Depuis déjà plusieurs années que je croyais que nos chemins s’étaient séparés. J’avais cessé d’écouter leur répertoire mélodique et rythmé sous le prétexte que je ne me reconnaissais plus dans leur musique. Je pensais que nos chemins s’étaient séparés de façon irréversible, comme c’est souvent le cas. C’est avec le plus grand bonheur que j’ai pu constater que j’avais tort : leur musique et ma personne avons grandis de façon séparée pour mieux se retrouver. C’était donc avec une oreille différente de celle que j’avais lorsque j’étais encore très jeune que j’ai redécouvert ce groupe au talent certain.

Le quatuor aura profité de l’occasion pour présenter un éventail de leur répertoire, en passant par le très apprécié « Transatlanticism », en jouant les grands classiques de « Plans » et en touchant également au dernier opus « Codes and keys ». Le choix musical fût donc très apprécié du public, du moins des fans de longue date. Même si à l’occasion la voix de Ben Gibbard pouvait sembler étouffé par le volume élevé des douze instruments présents sur la scène, sa justesse était au rendez-vous et la qualité du spectacle n’a pas ressentie les contrecoups.

La prestation que nous a livrée Death Cab for Cutie dans cette église cette soirée-là dépassait, d’après mon humble avis, toutes les attentes de la part d’un groupe indie-rock accompagné d’un orchestre dans un décor d’église. Je dis donc que ce n’est qu’un au-revoir et que mon iPhone va sûrement saturer mes oreilles de leur musique en attendant leur prochaine visite!

Sur ce, j’en profite pour faire un clin d’œil à la prodigieuse programmation du festival d’été de Québec qui vient tout juste de sortir pour l’été 2012. Je ne serai probablement pas la seule à retomber sous le charme d’un amour de jeunesse avec des invités tels que Bon Jovi, Our Lady Peace, Offspring, Aerosmith, pour ne nommer que ceux-là. Je crois que nous en aurons tous pour notre argent durant ces deux semaines qui seront certainement très intenses, et ce à tous les niveaux.

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