Relève conscientisée


Je suis une enfant des années 80. Je suis le résultat du mariage de deux baby-boomers. Ma réalité en tant que jeune adulte est toute autre que celle que mes parents ont connue il y aura bientôt 35 ans. Mon pays c’est le Canada, ce n’est malheureusement plus le Québec, le père de mes enfants ne sera pas nécessairement mon mari, il sera mon conjoint de fait, et mon courrier je le reçois sur mon téléphone cellulaire plutôt que dans la malle. J’essaie de devenir une adulte à une époque où l’accès à la propriété est extrêmement difficile avec des prix de maisons ayant connus une inflation record dans les dernières années au Québec, où mes projets de retraite devront attendre jusqu’à mes 75 ans et où l’avenir de notre planète et de nos ressources est incertain avec un réchauffement climatique qui nous attend au détour.

Heureusement, je constate que, malgré que nous soyons gouvernés par des insouciants blasés qui préfèrent s’abattent sur l’augmentation des frais de scolarité plutôt que de s’attarder aux vrais problèmes de notre monde, notre génération ne se laisse pas écraser. Nous continuons de crier notre désaccord et de manifester pour revendiquer nos droits. Nous sommes la génération mondialisée, la génération du Facebook, du iPhone mais également la génération ouverte au reste du monde. Nous sommes des grands voyageurs à l’esprit aventurier désireux de découvrir le monde. Nous sommes une relève conscientisée et sensibilisée par les enjeux de notre société. Nous sommes réveillés et à l’écoute des vrais besoins de notre époque. Cette mondialisation de nos relations a permis de faire tomber des tabous et des règles d’autrefois qui dominaient des cultures ancestrales, autant en occident qu’en orient.

Ensemble, nous avons cette force nécessaire pour faire bouger les choses. Les mouvements populaires ont fait leurs preuves en terme d’efficacité, pensons seulement à l’effet boule de neige de « KONY 2012 » qui a pratiquement monopolisé nos pages Facebook il y a quelques jours et qui a eu l’effet de sensibilisation escompté. Certaines tragédies du passé auraient peut-être pu être évitées si les réseaux sociaux que nous connaissons aujourd’hui avaient existés à ces époques.

Continuons d’être ce que nous sommes et, peut-être, réussirons-nous là où beaucoup ont échoué.

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