C’est avec les larmes aux yeux que j’écris ces lignes. Je suis accablée à la suite de la lecture de la lettre d’adieu d’une jeune fille de 15 ans qui s’est enlevée la vie hier. Je préfère dire jeune fille plutôt qu’adolescente car, à mes yeux, elle n’était encore qu’une enfant. Victime de différentes formes d’intimidation, elle n’a trouvé aucune autre issue à ses problèmes que de quitter notre monde. C’est dégueulasse d’y penser. De penser que les jeunes en sont rendus à ce point méchant entre eux. Mais où s’en va donc notre belle société de pays développé, elle s’en va pas mal vers sa perte quant à moi si on en est rendu là. Elle s’est pendue et personne n’a pu l’empêcher. Se pendre, ça fait mal juste de le dire… ça fait encore plus mal lorsque vous connaissez personnellement quelqu’un qui a posé ce même geste fatal et de réaliser que ce geste irréversible aurait pu être évité. Tant de si mais aucune façon de revenir en arrière… c’est déroutant de penser que ces personnes qui posent ces gestes impardonnables auraient pu vivre heureux pendant encore des années si et seulement si on avait pu changer un petit détail. De réaliser que leur vie tenait à un détail près. J’en veux à la vie de ne pas avoir réservé d’autres destins à ces personnes. Tant de regrets, tant de solutions mais aucun retour en arrière possible. J’en viens à une seule conclusion : il est grand temps que notre société fasse une introspection…